Fausses doctrines et Franc-maçonnerie

Les papes et la Franc-maçonnerie

Saint Georges Dragon

 “Le chef-d’œuvre du démon a été de se faire nier”, a-t-on dit avec raison. Sa fille, la Franc Maçonnerie, a essayé, elle aussi, et a réussi en partie le même exploit.

Je connais pas mal d’honnêtes gens, de patriotes, de catholiques, — voire d’ecclésiastiques, — qui ne croient pas à la Franc-Maçonnerie ou qui, tout au moins, nient sa malfaisance et ses méfaits.

Se faire nier, c’est, évidemment, de la part d’un malfaiteur, un vrai chef-d’œuvre ! Car on aura beau jeu contre les naïfs qui sont persuadés que l’on n’existe pas !

Une autre ruse, de la part d’un coquin, c’est de se faire passer pour un brave homme.

Cette exagération, cette ignorance et cette négation stupides, si néfastes à la cause catholique font à merveille l’affaire de Satan et de sa hideuse fille.

Elles sont outrageantes aussi pour les Papes qui, s’adressant aux Catholiques, ont démasqué la secte grotesque et criminelle au cours des siècles.

Les condamnations unanimes des Papes depuis 1738

On lit dans l’excellente brochure : La Franc-Maçonnerie, voilà Vennemi (2) par le P. Ehrhard (p. 57 à 60) : 

“Les Papes n’ont pas manqué à leur devoir. Guidés par le Saint-Esprit, ils ont démasqué, depuis le début du XVlllème siècle, le véritable caractère et le but essentiel de la Loge. Tandis que tant de catholiques de ce temps et même d’aujourd’hui n’y voyaient ou n’y
voient pas de danger, le Représentant de Dieu sur terre voit clair et, en accomplissement de sa charge suprême d’enseigner la vérité et d’écarter les peuples de l’erreur et du vice, il condamne, sous les peines les plus sévères, la franc-maçonnerie avec sa doctrine, ses tendances et ses moyens d’action. Tous les francs-maçons sont excommuniés.”

Clément XII

Déjà, en 1738, seulement 21 ans après la création de la Franc-maçonnerie moderne créée en 1717 à Londres, le pape Clément XII (Enc. In eminenti) déclare :

“Sous les dehors affectés d’une probité naturelle, les francs-maçons ont établi certaines lois, certains statuts qui les lient les uns aux autres…. Mais comme, le crime se découvre soi-même… ces assemblées devenues si suspectes que tout homme de bien regarde
aujourd’hui comme un signe peu équivoque de perversion le fait d’y être affilié.”

Et il les frappe d’excommunication “comme les ennemis de la sûreté publique“.

Benoît XIV

Benoît XIV (Enc. Providas 1751) reproduit l’encyclique de Clément XII et condamne de nouveau le caractère secret et les tendances révolutionnaires de la secte.

Pie VII

Pie VII (Bulle. Eccl. 1821) dénonce les sociétés secrètes comme la cause des révolutions de l’Europe et stigmatise particulièrement l’hypocrisie des carbonari.

Leon XII

Léon Xll (B. Quo graviora 1826) reproduit ces condamnations, supplie les princes de frapper ces conspirateurs, ennemis de leur puissance et de l’Eglise ; et recommande à tous les fidèles de les fuir.

Pie VIII

Pie VIII (Enc. Traditi humil. 1829) dit : “Par les maîtres que les francs-maçons introduisent dans les lycées et ‘les collèges, ils forment une jeunesse à laquelle s’appliquent les paroles de saint Léon : Le mensonge est leur règle, Satan leur Dieu, la turpitude leurs sacrifices.

Grégoire XVI

Orégoire XVI (Enc. Mlrari 1832) compare les sociétés secrètes à “un cloaque où sont entassées et amalgamées les souillures de tout ce qu’il y a de plus sacrilège, d’infâme, de blasphématoire, dans les hérésies et les sectes les plus scélérates.” Re-lisez bien ces
graves paroles !

Pie IX

Le pape Pie IX la condamne près de cinq fois. “Elle voudrait, déclare-t-il, si c’était possible, faire disparaître l’Église de l’univers.(Pref Ex Epist. 1865.)

Leon XIII

Léon XIII, que pourtant certains auteurs aussi louches qu’ignorants ont voulu qualifier de libéral, la condamne solennellement (Humanum genus 1884) :

“Les dogmes principaux de la maçonnerie, dit-il, sont si manifestement contraire à la raison que leur perversité ne peut aller plus loin… Ils travaillent à faire descendre l’humanité à la condition des bêtes.” Et sous le règne du même Pape, le Saint Office (1884) rappelle que les catholiques doivent s’écarter des sectes maçonniques.

Pie XI

En 1934, le Pape Pie XI, en exposant les conditions à remplir pour gagner l’indulgence du Jubilé, envisage le cas des Francs-Maçons qui seraient désireux de bénéficier de ce don précieux. Et voici les conditions spéciales qu’il leur impose :

  1. Quitter la Franc-maçonnerie
  2. Se faire relever de l’excommunication
  3. livrer à l’Eglise tous leurs diplômes, rituels, livres, oripeaux
  4. Enfin, donner les noms des prêtres et des religieux faisant partie de leur loge (Acta Apostolicae Sedis, 3 aprilis 1934.)

Notons en passant cet aveu formidable du Convent maçonnique de 1931 : “Certaines sociétés, bien que composées d’éléments réactionnaires, arrivent maintenant à faire de la Maçonnerie sans le savoir“, et cet aveu non moins formidable de l’illustre maçon Oswald Wirth : “L’idée maçonnique se répand dans les milieux profanes. Il est des prêtres catholiques qui, en continuant à dire la Messe, se sont convertis au maçonnisme, selon lequel ils se comportent, en s’efforçant d’éclairer de leur mieux les croyants capables de réflexion.



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